In votis
Emmanuel Vitte
Souvent, las des rumeurs confuses de la ville,
Et des sauvages cris de ses chars trépidants ;
Las de voir s’agiter une foule servile,
Aux frivoles désirs, aux gestes discordants ;
Las du labeur ardu et peut-être infertile,
Que n’auréolent plus les espoirs triomphants,
Je rêve d’un hameau solitaire et tranquille,
Et de blanches maisons éparses dans les champs.
Oh ! par la route ancienne, avec amour suivie,
Je voudrais m’en aller vers la paix que j’envie,
Et revoir les foyers où j’aimais à m’asseoir.
Je voudrais m’en aller vers la terre de Bresse,
Où plus d’un coeur encor garde quelque tendresse
A l’exilé sur qui descend l’ombre du soir.
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